La vaccination : Guide vers une santé meilleur |
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Les principaux vaccinsLa coqueluche La vaccination contre la coqueluche n'est pas obligatoire mais très recommandée. La coqueluche est en effet une maladie qui peut être très grave chez le jeune nourrisson et elle est actuellement en recrudescence. Il existe deux types de vaccin : un vaccin à germes entiers tués et depuis peu, un vaccin acellulaire. Le vaccin à germes entiers tués est responsable de réactions locales et générales (fièvre, malaise...) assez fréquentes. Il est néanmoins encore utilisé en France pour les premières vaccinations car il donne une immunité plus durable. Le risque de complications neurologiques est très faible. Il est habituellement couplé aux vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la polio. Trois injections sont nécessaires à 2, 3 et 4 mois. Le rappel de 18 mois se fait avec le vaccin coqueluche acellulaire. Le vaccin anti-coquelucheux tué n'est plus pratiqué après l'âge de 5 ans. Les enfants anciens prématurés, les enfants ayant souffert à la naissance (Score d'Apgar bas), ceux ayant présenté des convulsions ne doivent pas être vaccinés par le vaccin tué. En cas d'antécédents neurologiques dans la famille, il semble plus prudent d'éviter cette vaccination. Le vaccin acellulaire contre la coqueluche est pratiqué en France depuis 1999 pour le rappel de 18 mois puis tous les 5 ans. Il donne beaucoup moins de réactions secondaires.
L'hæmophilus B L'hémophilus (bacille de Pfeiffer) était responsable tous les ans d'un millier d'infections graves (méningites, épiglottites etc) chez l'enfant de moins de 5 ans en France. La mortalité était élevée et la fréquence des séquelles importante (débilité mentale, hydrocéphalie, surdité, cécité, paralysies...). Le vaccin obtenu par génie génétique contre l'hémophilus est employé en France depuis quelques années. Ce vaccin n'a pas d'effet secondaire et est pratiqué en même temps que les vaccins diphtérie, tétanos, polio et coqueluche à partir de deux mois (vaccin pentavalent). Ce vaccin n'est pas utile chez l'enfant de plus de cinq ans.
Rougeole, oreillons et rubéole En France, la rougeole, n'est pas toujours une maladie aussi bénigne que l'opinion veut bien le croire. Le vaccin est très bien toléré et ses complications sont exceptionnelles comparées à celles de la rougeole naturelle. La rubéole est une maladie bénigne chez l'enfant mais gravissime chez la femme enceinte. Les oreillons sont une maladie bénigne mais il peut exister des complications méningite, surdité, orchite et stérilité. Le vaccin triple ROR est conseillé à partir de 12 mois avec une revaccination entre l’âge de trois et cinq ans. Le délai minimum entre deux vaccins est de 1 mois. Ce vaccin peut entraîner 8 à 15 jours plus tard, des symptômes divers : fièvre, éruption, toux, état grognon, perte d'appétit, petits ganglions derrière les oreilles et sur la nuque, douleurs articulaires. Les contre-indications sont rares : les affections fébriles en cours, l'allergie vraie aux protéines de l'œuf et à la kanamycine et les déficits immunitaires.
L'hépatite B Le génie génétique a permis de mettre au point des vaccins recombinés contre l'hépatite B qui donnent une meilleure immunité sans effet secondaire. Les bruits qui ont couru sur les risques de sclérose en plaque ces dernières années ont été réfutés mais, par prudence, le vaccin est déconseillé s'il existe des antécédents familiaux de sclérose en plaques. Deux injections intramusculaires à la face externe du bras sont nécessaires espacées d'un mois avec un rappel entre 6 et 12 mois plus tard.
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Trois millions d'enfants sont sauvés chaque année grâce à la vaccination, dont un million grâce à la seule vaccination contre la rougeole. C'est beaucoup plus que l'action des médicaments sur la réduction de la mortalité infantile. |
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