La vaccination : Guide vers une santé meilleur |
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Evaluation des programmes de vaccinationsMesure de l'efficacité vaccinale Le terme d’efficacité vaccinale recoupe en fait deux notions différentes : l’efficacité sérologique, c’est-à-dire la capacité du vaccin à induire chez le sujet vacciné la production d’anticorps spécifiques neutralisants, et l’efficacité clinique, c’est-à-dire la capacité du vaccin à réduire la fréquence de la maladie chez les sujets vaccinés. La mesure de l’efficacité sérologique est effectuée lors des essais cliniques qui précèdent la mise sur le marché d’un nouveau vaccin. Mais ces études, de par le caractère limité dans le temps du suivi des sujets vaccinés ne permettent pas de répondre à la question de la durée de la protection. De plus, elles sont limitées dans l’espace et dans le type de populations étudiées. À titre d’exemple, le vaccin vivant contre la poliomyélite qui avait montré d’excellents taux de séroconversion dans les pays industrialisés s’est avéré moins efficace dans le contexte des pays en développement, probablement de par l’existence au moment de la vaccination dans les pays chauds, d’infections par d’autres virus qui induisent une interférence empêchant l’implantation des souches vaccinales. Le vaccin contre la grippe, très efficace lors de son expérimentation chez de jeunes adultes, s’est révélé beaucoup moins performant lorsqu’il a été utilisé chez des personnes âgées. Les facteurs de moindre réponse ont été particulièrement bien étudiés pour le vaccin contre l’hépatite B. On retrouve parmi ceux-ci l’âge au delà de 24 ans, le sexe masculin, l’obésité, le tabagisme, certains groupes tissulaires… Il est donc utile, une fois le vaccin intégré dans des actions de vaccination à large échelle, de vérifier son pouvoir protecteur dans les conditions réelles de son utilisation. Cette évaluation repose sur des enquêtes épidémiologiques, notamment au cours ou au décours d'une épidémie. Ces enquêtes consistent à comparer l'incidence de la maladie chez des individus vaccinés et non vaccinés soumis au même risque infectieux et à estimer le degré de réduction de l’incidence de la maladie chez les sujets vaccinés. Un intérêt particulier de ces études est de confirmer l’efficacité d’un vaccin dans un contexte où une proportion élevée de cas survenant chez des sujets vaccinés jette le doute sur le pouvoir protecteur du vaccin. En effet, pour une efficacité vaccinale donnée, la proportion de cas ayant des antécédents de vaccination s’élève au fur et à mesure de l’augmentation de la couverture vaccinale. Ce phénomène est le reflet de la diminution de la contribution relative, dans la constitution d’un réservoir de sujets réceptifs, des sujets non vaccinés et de l’augmentation relative, a contrario, des échecs de la vaccination. Ainsi, pour un vaccin dont le pouvoir protecteur est de 90 %, la proportion de cas présentant des antécédents de vaccination sera, pour une couverture vaccinale de 20 % de 2,4 %, mais pour une couverture vaccinale de 90 % de 47,4 % : lorsque la couverture vaccinale est faible, la quasi totalité des cas survient chez des sujets non vaccinés. Lorsqu'elle est très élevée, il n’y a pratiquement plus de cas chez les non vaccinés et les échecs de la vaccination constituent alors une part importante des cas. Si l’on parvenait à vacciner 100 % d’une population, les seuls cas qui persisteraient seraient les échecs de la vaccination et la proportion des cas ayant des antécédents de vaccination serait de 100% ! Ce phénomène, qui n’est pas intuitif, est parfois à l’origine de perte de confiance à l’égard d’un vaccin surtout à l’occasion d’épidémies, et il est important de pouvoir à ces occasions effectuer une enquête épidémiologique destinée à vérifier l’efficacité du vaccin. Des méthodes d'enquête de cohorte ou cas témoins ont été élaborées et standardisées dans ce but. Plusieurs études de ce type ont été réalisées récemment en France, associant l’Institut de veille sanitaire (InVS) et les DDASS. Les résultats de ces études dont les résultats sont repris dans les chapitres correspondants confirment le pouvoir protecteur très élevé des vaccinations contre la rougeole, la rubéole ou les oreillons. Ces mêmes méthodes ont été utilisées pour vérifier, à l’occasion de petites épidémies, l’efficacité du vaccin contre la coqueluche à germes entiers. Les résultats obtenus ont également confirmé l’efficacité très élevée de ce vaccin dans les conditions habituelles d’utilisation.
Les effets indésirables Déclaration des effets indésirables Conformément au décret n° 95.278 du 13 mars 1995 relatif à la pharmacovigilance et modifiant le Code de la Santé Publique :
La déclaration des effets indésirables médicamenteux s’effectue à l’aide d’une fiche standard (fiche CERFA). On peut se procurer cette fiche de déclaration par simple demande auprès de tous les CRPV ou sur le site de l’Afssaps (www.afssaps.sante.fr, rubrique " infos pratiques ").
Réparation
Réparation :
commission de règlement amiable des accidents vaccinaux Tous les types d’accident
aux conséquences graves sont couverts, mais ne sont pas
prises en considération les séquelles bénignes des
vaccinations : petit abcès, induration, cicatrice légère au
point d’injection.
Composition et
fonctionnement de la commission
Procédure
d’indemnisation
Le contentieux |
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En France, la politique vaccinale s'appuie principalement sur les avis et propositions du Conseil supérieur d'hygiène publique de France (CSHPF) section des maladies transmissibles et du Comité technique des vaccinations (CTV).
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